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À PROPOS

Quelle est notre Raison d'Être ?

Notre mission
La mission principale est de fournir un espace de parole, de dialogue et de soutien pour les personnes souffrant de dépendance ou d’addiction aux produits psychoactifs* ou comportementale* ainsi que pour leurs proches*.

Il s’agit d’accompagner les personnes atteintes d’addictions et assurer des actions de sensibilisation.
Notre vocation
Apporter une prise en charge individuelle et personnalisée. Coordooner un parcours de soin en addictologie en coopérant avec différents partenaires (médecin, psychologue...).
Notre histoire
L’association L’Inter-Duo a été créée et initiée en 2018 à Lyon par Sophie Delhoume, praticienne en addictologie.
Son objectif était de renforcer l’offre de soin en addictologie sur la métropole lyonnaise.
Françoise Ferlin, médecin psychiatre et psychothérapeute (Lyon 2), en est la Vice-présidente.

Installée depuis 2022 en Poitou Charente, dans le Sud Vienne à 40 km de Poitiers, L’Inter-Duo poursuit son maillage territorial poitevin.
En lisière de la Charente et de la Hte Vienne, non loin des Deux-Sèvres et de l’Indre, sur une terre à dominante rurale et familière. Il s'agit de s’adapter tant aux besoins qu’aux attentes locales dans l’accompagnement en alcoologie & addictologie.
Notre objet
L’Inter-Duo propose, en complémentarité au secteur médical : un lieu ressource, de parole et de dialogue, une boite à outils, une méthodologie et une réflexion.

De par sa particularité, elle facilite la mise en lien, l’accompagnement et le travail de sensibilisation et de déstigmatisation en alcoologie & addictologie.
Notre sens
L’Inter-Duo signifie ‘L’Entre-Deux’ : entre-deux consommations et/ou conduites addictives que se passe-t-il?
Entre-deux espaces de consommation, que faire de cet espace?
Entre-deux espaces psychiques, qu’est-ce qui se joue?
Être un entre-deux, un pont, un passage dans l’accompagnement pour le fluidifier et le sécuriser.
Notre Accueil
Je vous accueille, sur RDV :

  • Maison médicale de Charroux, 5 route de Civray (Permanence en journée le mardi)
  • Maison de Santé de Lussac-Les-Châteaux, 13 ave Dr Dupont (Permanence en journée le vendredi)
  • Siège : 5B rue de la Fontaine, 86150 L’Isle Jourdain

Tout déplacement à domicile est justifié.
L’accueil peut être anonyme.
Pour mieux nous situer : Contact

* Traitement des produits suivants : substances psychoactives telles que le tabac,  l’alcool, le cannabis, médicaments,… et comportements addictifs  (comportements compulsifs tels que le jeu pathologique, les achats compulsifs, écran excessif).

* Concernant les proches : L’Inter-Duo ne propose pas de ‘recette’ et ne traite pas de questions socio-juridiques relatives à des conséquences néfastes sur les proches (abus, harcèlement, actes délictueux…) liées à la consommation de produits psychoactifs.

L’Inter-Duo n’accompagne pas le.s patient.e.s sous substitution,  jeux vidéos  et TCA (Trouble Compulsionnel Alimentaire).

Les patient.e.s présentant des troubles lié au TDAH (Trouble Déficit de l’Attention avec sous sans Hyperactivté)  doivent recevoir une prise en charge adaptée.

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Sophie Delhoume

Praticienne en addictologie

  • Titulaire d’un Master en philosophie (Université Lyon 3), de deux années en psychologie,  et d’un Diplôme Universitaire en Pratiques Addictives (Université Lyon 1), j’ai réalisé des stages dans des structures hospitalières en addictologie et suivi des séminaires Ethique&Santé à l’ENS de Lyon
  • Séminaire MALCOF, Histoire & alcoologie, Paris 1 Panthéon Sorbonne 
  • 15 années en accompagnement social et professionnel et en animation de groupe ont renforcés ma pratique
  • 9 années membre du bureau de l’association Groupe Inter Addictions Rhône-Alpes Auvergnes (GIARA), j’ai été aussi investie dans le réseau lyonnais en addictologie
  • Formation de base sur les violences sexuelles
  • Premier Secours en Santé Mentale
  • Ma pratique est élaborée sous supervision.

QU’EST-CE QUE L’ADDICTOLOGIE ?

 

 Définition

L’addiction est un problème complexe bio-médicopsychosocial. Elle peut se manifester sous différentes formes, telles que la dépendance ou l’addiction à l’alcool, au cannabis, au jeu, à la technologie ou à d’autres substances psycho-actives ou comportements.

L’addiction est souvent associée à des conséquences néfastes, tant pour la personne addicte que pour son entourage. Elle peut entraîner des problèmes de santé physique et mentale, des difficultés relationnelles, des problèmes financiers, des pertes d’emploi, et même la perte de la vie.

Il convient de souligner que les préjugés associés aux maladies addictives persistent, y compris au sein du personnel médical. Par exemple, l’idée selon laquelle le manque de volonté est la raison pour laquelle une personne ne parvient pas à modifier son comportement et à se sevrer. Cependant, les recherches actuelles démontrent que le manque de volonté n’est pas lié à l’addictologie.

DSM-5, ou Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (5e édition), est un outil de diagnostic largement utilisé pour classer et diagnostiquer les troubles mentaux, y compris les addictions.

Le DSM-5 classe les addictions dans la catégorie des « troubles liés à l’utilisation de substances et aux addictions comportementales ».

Selon le DSM-5, une addiction est caractérisée par un modèle de consommation de substances ou de comportements compulsifs et récurrents, malgré les conséquences négatives qui en découlent.

Les critères diagnostiques incluent la perte de contrôle de la consommation, l’augmentation de la tolérance, le retrait physique et psychologique, et la poursuite de la consommation malgré les problèmes de santé, sociaux et professionnels.

Définition Haute Autorité Santé TUA & DSM5

Le CIM-10, ou Classification internationale des maladies (10e révision), est un système de classification et de codage des maladies et des problèmes de santé utilisé dans le monde entier.

Le CIM-10 classe également les addictions dans une catégorie spécifique, appelée « Troubles mentaux et du comportement liés à l’utilisation de substances psychoactives ».

Selon le CIM-10, une addiction est définie comme un comportement de consommation de substances psychoactives qui entraîne une dépendance psychologique ou physique, avec des conséquences nocives pour l’individu et pour la société.

Les critères diagnostiques incluent la perte de contrôle de la consommation, la tolérance, les symptômes de sevrage, et la continuation de la consommation malgré les problèmes de santé ou sociaux.

Il convient de noter que bien que le DSM-5 et le CIM-10 partagent de nombreuses similitudes dans la définition et la classification des addictions, il peut y avoir des différences subtiles dans les critères diagnostiques spécifiques pour certains troubles liés à l’utilisation de substances et comportementaux.

CIM 11 du 01/01/2022 : OMS a adopté en mai 2019 « un comportement lié à la pratique des jeux vidéos ou numériques ».

Pour en savoir plus : Drogue Info Service

Pour aller plus loin : MILDECA

 

QU’EST-CE QUE  LA ‘ZONE GRISE’ ?

 

La consommation problématique d’alcool 

La ‘Zone grise’ fait référence à une consommation d’alcool problématique sans pour autant être considérée comme une dépendance ou une abstention totale. Il est important de reconnaître que chacun a une relation différente avec l’alcool et que la consommation peut varier en fonction de nombreux facteurs (Age, poids, profession, antécédents…).

Il est essentiel d’encourager une discussion ouverte et respectueuse sur ce sujet, en mettant en avant l’importance de la sensibilisation, de l’éducation et du soutien pour ceux qui se trouvent dans cette zone grise. 

La ‘zone grise’, également connue sous le nom de consommation problématique d’alcool à faible niveau, fait référence à une situation où quelqu’un présente des signes de problèmes liés à l’alcool, mais sans satisfaire nécessairement les critères diagnostiques d’une dépendance à l’alcool.

Dans cette situation, les personnes peuvent éprouver des difficultés à contrôler leur consommation d’alcool, ressentir des conséquences négatives sur leur vie personnelle, sociale ou professionnelle, ou encore avoir des problèmes de santé liés à cette consommation. Cependant, elles ne sont pas dépendantes physiquement à l’alcool et ne ressentent peut-être pas de forte pulsion à en consommer.

Il est vrai que la ‘zone grise’ est souvent négligée ou niée, car il peut être difficile pour les individus de reconnaître leurs propres problèmes de consommation d’alcool ou pour les autres de les identifier. Cela peut être dû à la stigmatisation sociale entourant les troubles liés à l’alcool, ou au fait que les symptômes de la ‘zone grise’ peuvent être plus subtils et moins évidents que ceux de la dépendance à l’alcool.

Il est important de souligner que la prise de conscience de la ‘zone grise’ est cruciale pour prévenir une escalade vers une dépendance plus grave à l’alcool. Si vous vous trouvez dans cette situation ou si vous connaissez quelqu’un qui y est confronté, il est recommandé de rechercher un soutien professionnel, tel qu’un médecin, un addictologue/ thérapeute ou un groupe de soutien spécialisé dans les problèmes de consommation d’alcool.

Pour aller plus loin : SFAlcoologie

Podcast Arte Radio ‘Vivons Heureux’

Faut-il attendre de planquer des mignonnettes de vodka dans le placard de sa salle de bains pour considérer qu’on a un problème avec l’alcool ? Tout le monde lève le coude, mais personne ne tombe jamais vraiment d’accord sur la définition de l’alcoolisme. Est-ce boire tous les jours ? Boire seul ? Avant 18h ? Chacun y va de sa petite frontière personnelle entre le bon vivant et le pochtron qui doit partir en désintoxication. En se focalisant comme ça sur la déviance des normes sociales, on évite de réfléchir à ce qui se passe avant l’enfer de l’addiction, dans la zone grise de nos consommations ordinaires : cette alcoolisation ambiante et totalement banalisée dans laquelle on trempouille quotidiennement avec notre religion bien franchouillarde de l’apéro, du pot de départ ou du dîner bien arrosé. On vit tellement immergés là-dedans, partout, tout le temps, qu’on ne réfléchit plus à ce que ça nous fait à tous, collectivement.