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Addictologue spécialisée dans l’accompagnement des addictions à l’alcool et autres dépendances

Je m’appelle Sophie Delhoume, thérapeute en alcoologie et addictologie.

J’accompagne les personnes concernées par une addiction, qu’il s’agisse d’une dépendance à l’alcool, à une substance, ou à un comportement, ainsi que leurs proches, dans un cadre chaleureux, confidentiel et sans jugement.

Mon rôle est de vous aider à comprendre ce qui se joue dans votre relation à la consommation, à trouver des repères et à avancer pas à pas vers plus de liberté et de santé.

Ma mission : offrir un espace d’écoute et de soutien

L’objectif de mon travail est d’offrir un lieu de parole, de dialogue et de confiance, dédié aux personnes touchées par une addiction et à leurs familles.

Chaque rencontre est une rencontre humaine : on y parle des doutes, des besoins, mais aussi des forces et des envies de changement.

Chaque pas compte. Ensemble, nous construisons un chemin vers un mieux-être durable.

Ma vocation : accompagner avec sens et humanité

Je considère l’accompagnement en addictologie comme une alliance entre la personne et le professionnel.

Il ne s’agit pas seulement de “traiter” une dépendance, mais de comprendre la personne dans sa globalité, son histoire, ses émotions, ses liens, son environnement.

Je travaille en lien avec différents professionnels de santé tels que les médecins, psychologues, centres de soins, associations, hôpitaux, pour assurer un parcours de soin coordonné.

Chaque accompagnement est individualisé, non jugeant et respectueux du rythme de la personne.

Mon histoire : de Lyon à la Nouvelle-Aquitaine

J’ai fondé en 2018 à Lyon l’association L’Inter-Duo, pour renforcer l’offre de soins en addictologie.

Aux côtés de Françoise Ferlin, médecin psychiatre et psychothérapeute, nous avons développé des actions de prévention et de soutien aux personnes en difficulté avec l’alcool et d’autres produits.

En 2022, j’ai choisi de poursuivre cette mission en Poitou-Charentes, sur un territoire à dominante rurale.

Mon objectif : proposer un accompagnement de proximité, ancré dans la réalité locale, pour rendre les soins en addictologie accessibles à tous.

Le sens de L’Inter-Duo : un espace entre-deux

Entre deux consommations, que se passe-t-il ?

Entre deux émotions, que ressent-on ?

Entre deux décisions, que choisit-on de vivre ?

L’Inter-Duo symbolise cet entre-deux fragile où naît souvent le changement.

Être un entre-deux, c’est offrir un pont : un passage entre la souffrance et la reconstruction, entre la dépendance et la liberté.

C’est dans cet espace que le travail thérapeutique prend tout son sens : oser parler, pour commencer à aller mieux.

Comprendre les addictions et leur impact sur la santé

Une addiction est une perte de liberté face à un comportement ou à une substance. Elle se manifeste quand le besoin de consommer devient plus fort que la volonté de s’en passer.

Les addictions peuvent être :

  • À un produit : alcool, tabac, cannabis, médicaments, drogues.
  • Comportementales : jeux, écrans, achats compulsifs, travail, sport, sexe, etc.

L’impact sur la santé physique et psychique est souvent profond : fatigue, anxiété, isolement, troubles du sommeil, culpabilité, ou encore risques médicaux (foie, cœur, système nerveux).

Mais il est important de retenir que l’addiction n’est pas une fatalité : elle se comprend, se soigne et se surmonte, avec un accompagnement adapté.

Reconnaître son addiction, c’est déjà commencer à se soigner.

Les options de traitement en addictologie

Chaque situation est unique.

Le traitement des addictions se construit sur mesure, selon les besoins de la personne :

  • L’évaluation initiale : comprendre la nature de l’addiction, ses causes et ses impacts.
  • Le soutien psychologique : identifier les émotions et les situations déclenchantes.
  • Les soins et traitements médicaux : en lien avec un médecin addictologue ou un centre de soin, selon le degré de dépendance.
  • L’accompagnement thérapeutique : suivi individuel ou en groupe, travail sur la confiance et les relations.
  • Le maintien dans le temps : prévenir les rechutes et consolider le mieux-être.

Mon accompagnement s’appuie sur une approche humaniste, pluridisciplinaire et personnalisée, où chaque personne reste actrice de son parcours de soin.

Mon cadre : un lieu d’accueil et de bienveillance

Je vous accueille sur rendez-vous, dans un espace d’écoute chaleureux :

  • Cabinet : 5B rue de la Fontaine, 86150 L’Isle Jourdain
  • À domicile ou en visio sur Poitiers et ses alentours
  • Possibilité d’un accueil anonyme

Chaque entretien est confidentiel et se déroule dans une atmosphère apaisée et sécurisante, propice à la parole libre.

Le premier pas est souvent le plus difficile. Ensemble, nous le franchirons.

Mon parcours

Je suis Sophie Delhoume, thérapeute en alcoologie et addictologie, formée à l’université et sur le terrain.

  • Master en philosophie (Université Lyon 3)
  • Deux années en psychologie
  • DU en Pratiques Addictives (Université de Médecine Lyon 1)
  • Stages en structures hospitalières d’addictologie
  • Séminaires Éthique & Santé à l’ENS de Lyon et MALCOF (Paris 1)
  • 15 ans d’expérience dans la relation d’aide et l’accompagnement social
  • 9 ans au bureau du Groupe Inter Addictions Rhône-Alpes Auvergne (GIARA)
  • Formée aux violences sexuelles et aux Premiers Secours en Santé Mentale
  • Pratique supervisée et formation continue

Mes engagements éthiques

Mon accompagnement repose sur trois piliers essentiels :

  • Confidentialité absolue
  • Bienveillance et non-jugement
  • Respect du rythme et de la singularité de chaque personne

Je travaille sous supervision professionnelle, gage d’une prise en charge rigoureuse et respectueuse de la déontologie.

Se faire accompagner : comprendre, agir, avancer

Les addictions ne touchent jamais deux personnes de la même manière.

Qu’il s’agisse d’une dépendance à l’alcool, à une substance, ou d’un comportement devenu difficile à maîtriser, chaque situation est unique et mérite une écoute bienveillante, sans jugement.

Se faire accompagner, c’est avant tout oser parler.

C’est reconnaître qu’il existe une difficulté et accepter de ne plus avancer seul(e).

Un accompagnement en addictologie ne se limite pas à réduire la consommation : il aide à comprendre les causes profondes de la dépendance, à agir concrètement sur les comportements, et à retrouver un équilibre durable, tant sur le plan émotionnel que physique.

Aller mieux, c’est possible. Chaque petit pas compte.

Ressources et associations d’aide

Vous n’êtes pas seul(e).

De nombreuses ressources locales et nationales peuvent vous soutenir, selon votre situation :

  • Les centres de soins et structures hospitalières ou médecins addictologues
  • Les associations d’entraide : Alcooliques Anonymes, Vie Libre, Fédération Addiction, etc.
  • Les services d’écoute et de prévention santé destinés aux jeunes et aux familles

Je peux vous orienter vers ces partenaires selon vos besoins et votre lieu de vie, pour compléter votre prise en charge.

Où me trouver ?

  • Cabinet principal : 5B rue de la Fontaine, 86150 L’Isle Jourdain
  • Consultations : sur rendez-vous, à domicile ou en visio
  • Zones d’intervention : Poitiers, Charente, Haute-Vienne, Deux-Sèvres, Indre

Oser parler, c’est déjà commencer à aller mieux.

FAQ - Médecin addictologue : tout savoir sur l’accompagnement en addictologie

Les premiers signes apparaissent souvent dans le quotidien, à travers des changements de comportement, d’humeur ou de priorités.

On observe souvent :

  • une perte de contrôle face à la consommation (alcool, tabac, médicaments, jeux, écrans, etc.) ;
  • un besoin croissant de consommer ;
  • des tentatives infructueuses pour réduire ou arrêter la consommation ;
  • un désintérêt progressif pour les activités habituelles, les relations sociales ou familiales ;
  • une irritabilité ou un isolement croissant, parfois accompagné de troubles du sommeil ou de l’appétit.

Chez les jeunes, les changements d’attitude, la baisse des résultats scolaires ou la modification du cercle d’amis peuvent aussi être des signaux d’alerte.

Chez les adultes, la consommation d’alcool ou de produits devient souvent un refuge émotionnel face au stress, à la fatigue ou à des difficultés personnelles.

Il est important de rappeler que l’addiction n’est pas un manque de volonté, mais une maladie reconnue par la santé publique, qui nécessite un suivi adapté.

Un entretien avec un médecin addictologue ou un professionnel de santé spécialisé permet de poser un diagnostic précis et de proposer un traitement personnalisé.

Ce premier pas est souvent le plus important : il ouvre la voie à une aide bienveillante, à des soins adaptés et à une reconstruction progressive.

L’addiction à l’alcool se développe souvent de manière progressive, parfois insidieuse.

Elle se caractérise par une consommation régulière, difficile à maîtriser, qui finit par avoir des conséquences sur la santé, la vie sociale et familiale.

Reconnaître les signes précoces est essentiel pour agir à temps et éviter que la dépendance ne s’installe.

Parmi les signaux d’alerte les plus fréquents :

  • Besoin de boire dès le matin ou à des moments précis de la journée, pour se “sentir bien” ou “tenir le coup”.
  • Tolérance accrue : la personne doit boire davantage pour obtenir les mêmes effets qu’avant.
  • Symptômes de manque (tremblements, anxiété, irritabilité, sueurs, insomnie.
  • Difficultés à contrôler la consommation, malgré la volonté d’arrêter ou de réduire.
  • Conséquences sur la santé : fatigue chronique, troubles digestifs, perte de mémoire, problèmes de concentration.
  • Impact sur la vie sociale : conflits familiaux, isolement, baisse de motivation au travail ou à l’école, perte d’intérêt pour les activités habituelles.

Chez certaines personnes jeunes, la consommation d’alcool peut être banalisée, soirées, stress, recherche de performance, mais elle peut rapidement devenir un mode de gestion des émotions, un soutien illusoire qui fragilise la santé et l’équilibre psychique.

Reconnaître une addiction à l’alcool, c’est déjà un acte de soin. Être aidé par un addictologue, c’est se donner la chance de retrouver équilibre, santé et confiance en soi.

Trouver le bon encadrement en addictologie est une étape essentielle pour amorcer un changement durable.

En France, plusieurs types de structures et de professionnels de santé peuvent aider les personnes confrontées à une addiction, qu’il s’agisse d’une dépendance à l’alcool, à un produit, ou d’un comportement addictif.

Voici les principaux lieux de consultation et de soutien :

  • Les CSAPA (Centres de Soins, d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie). Ces centres publics sont ouverts à tous et proposent une prise en charge global : médical, psychologique et social. Les consultations y sont gratuites et confidentielles.
  • Les médecins addictologues reçoivent en consultation privée, en hôpital ou au sein de centres spécialisés. Leur rôle est d’évaluer la situation de dépendance, de proposer un traitement adapté (sevrage, suivi médical, orientation), et de coordonner les soins avec d’autres professionnels.
  • Les associations et groupes de soutien aident les personnes souffrant d’addiction, comme Alcooliques Anonymes, Vie Libre ou la Fédération Addiction, offrent un soutien complémentaire. Elles accueillent également les proches pour les aider à mieux comprendre les mécanismes et à trouver des ressources relationnelles et émotionnelles.

Qu’il s’agisse d’une dépendance à l’alcool, à une substance ou à un comportement addictif, il se construit progressivement, à travers plusieurs étapes clés.

Chaque parcours est unique, car chaque personne avance à son rythme, selon son histoire, sa motivation et ses besoins.

Voici les grandes phases d’un accompagnement en addictologie :

  1. L’évaluation : comprendre la situation et poser un diagnostic

Tout commence par un entretien avec un addictologue ou un professionnel de santé spécialisé.

Cette première étape permet de faire le point sur la consommation, d’évaluer le degré de dépendance et d’identifier les facteurs physiques, psychologiques et sociaux associés.

C’est un moment d’écoute et de dialogue, sans jugement, qui pose les bases d’un traitement personnalisé.

  1. La motivation au changement : une prise en charge sur mesure

Une fois la situation comprise, la personne est accompagnée dans sa décision d’arrêter ou de réduire sa consommation.

L’objectif est de renforcer la motivation, de dépasser la peur du manque et de trouver du sens à la démarche de soin.

Cette étape peut s’appuyer sur des entretiens motivationnels, des groupes de parole ou un soutien psychothérapeutique.

Changer demande du courage. Être accompagné, c’est avancer en confiance.

  1. Le traitement médical, psychologique et social

Selon la nature de l’addiction et le niveau de dépendance, le traitement peut inclure :

  • un sevrage encadré médicalement, souvent accompagné de soins de soutien (vitamines, hydratation, suivi biologique) ;
  • un suivi thérapeutique individuel ou collectif pour comprendre les causes profondes de la dépendance ;
  • un suivi social pour stabiliser la situation de vie (logement, emploi, relations familiales).

Le travail se fait souvent en lien avec un médecin addictologue, un psychologue, un CSAPA, ou un centre de soins spécialisé, selon les besoins et la région (à Paris ou ailleurs).

  1. Le suivi à long terme : consolider le mieux-être et prévenir les rechutes

La prise en charge ne s’arrête pas à la fin du sevrage.

Un suivi régulier permet de prévenir les rechutes, de renforcer la stabilité émotionnelle et de soutenir la personne dans son projet de vie.

Des entretiens réguliers, des groupes de soutien, ou un suivi mixte (en présentiel ou à distance) favorisent une évolution durable et équilibrée.

Une approche bienveillante et pluridisciplinaire

Les soins en addictologie reposent sur une approche globale et bienveillante, qui associe plusieurs professionnels de santé :

médecins addictologues, psychologues, infirmiers, travailleurs sociaux et thérapeutes spécialisés.

Chaque intervenant contribue à un parcours de soin coordonné, centré sur la personne, sa santé et son épanouissement durable.

L’objectif est de restaurer l’équilibre entre le corps, l’esprit et les émotions, tout en redonnant confiance à ceux qui s’engagent sur le chemin du changement.

Le traitement d’une dépendance n’est pas un combat, c’est un chemin vers soi-même — pas à pas, avec bienveillance.