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Accompagnements en addictologie

Vous vous interrogez sur votre consommation d’alcool, de tabac, de cannabis ou de médicaments ?
Vous êtes confronté à un comportement addictif (jeux, achats compulsifs, écrans) ou vous accompagnez un proche en difficulté ?

Je suis Sophie Delhoume, thérapeute en alcoologie et addictologie, et je propose un accompagnement bienveillant et personnalisé pour vous aider à retrouver un équilibre durable, à comprendre votre rapport à la consommation et à accéder à une prise en charge adaptée.

Comprendre les troubles addictifs et leurs symptômes

Les addictions ne concernent pas seulement les substances : elles touchent aussi les comportements du quotidien.
Une addiction se définit comme une perte de contrôle face à une consommation ou un comportement, malgré la conscience de ses effets négatifs.

Les symptômes les plus fréquents :

  • besoin croissant de consommer pour ressentir les mêmes effets,
  • perte de contrôle sur la quantité ou la fréquence,
  • isolement, anxiété, irritabilité,
  • conséquences sur la santé, la vie sociale ou professionnelle,
  • difficultés à réduire malgré les efforts.

Chez les jeunes, la consommation peut se manifester par un changement de comportement, une baisse de motivation ou un repli sur soi.
Chez l’adulte, elle devient souvent un moyen de gérer le stress, la fatigue ou les émotions.

Reconnaître un trouble addictif, c’est déjà le premier pas vers la guérison.

Comment être guidé·e pour se sevrer et arrêter ?

La prise en charge en addictologie repose sur un parcours de soin personnalisé, adapté à votre situation, votre santé et votre rythme.
L’objectif : vous aider à retrouver votre autonomie, à réduire les risques et à avancer vers un mieux-être global.

Les étapes d’une prise en charge

  1. Évaluation initiale
    Premier entretien avec un médecin addictologue ou un professionnel formé, pour comprendre la consommation, les antécédents et les besoins.
  2. Choix du traitement
    Selon le profil du patient : suivi psychothérapeutique, soins médicaux, accompagnement ambulatoire ou hospitalisation (si nécessaire).
  3. Sevrage et accompagnement
    Le sevrage peut être réalisé :
    • en ambulatoire, selon le mode de vie.
    • ou en service spécialisé selon la complexité du cas.
  4. Suivi post-sevrage
    Entretiens réguliers, groupes de parole, accompagnement psychologique et social pour prévenir les rechutes et maintenir l’équilibre.

Chaque prise en charge est unique. Elle s’adapte à votre histoire et à vos besoins, dans un cadre de soin humain et sécurisantambulatoire

À qui s’adressent les accompagnements ?

Pour les personnes concernées par une dépendance

J’accompagne les personnes de plus de 16 ans confrontées à une addiction à l’alcool, au tabac, au cannabis ou à d’autres produits, mais aussi à des comportements addictifs comme les jeux (de hasard, de grattage, en ligne) ou les achats compulsifs.

L’objectif est de :

  • améliorer le bien-être physique et mental,
  • renforcer les compétences sociales,
  • développer des stratégies d’adaptation positives,
  • avancer vers un rétablissement durable.

Les suivis peuvent se dérouler :

  • au cabinet à L’Isle Jourdain (86)
  • à domicile (avec forfait kilométrique),
  • ou en visio sur Poitiers et ses alentours.

Pour les proches et l’entourage

Les proches souffrent souvent eux aussi de la situation.
L’accompagnement peut les aider à :

  • comprendre la maladie addictive,
  • trouver les bons repères pour soutenir sans s’épuiser,
  • recevoir un soutien émotionnel et des conseils concrets.

J’interviens également auprès :

  • des entreprises ou associations confrontées à des comportements à risque,
  • des familles et couples en difficulté face à une dépendance.

Être aidant, c’est aussi avoir besoin d’être accompagné.

Les méthodes de soin et d’accompagnement

Un accompagnement personnalisé et à votre rythme

Chaque personne avance différemment.
Mon rôle est d’offrir un cadre d’écoute neutre, bienveillant et respectueux, où vous pouvez exprimer vos émotions et vos doutes sans crainte du jugement.

Mon approche repose sur :

  • une écoute attentive,
  • une adaptation au rythme du patient,
  • une réactivité dans la prise de rendez-vous,
  • un travail sur la conscience de soi et les mécanismes de la dépendance.

Je ne traite pas des troubles alimentaires (TCA), l’addiction aux jeux vidéos ni n’accompagne les patients sous substitution.

Les personnes pratiquant le chemsex, ou diagnostiquées TDAH  nécessitent un suivi médical spécialisé.

Une approche collaborative avec les professionnels de santé

Mon travail s’inscrit en complémentarité du secteur médical.
Je me positionne comme un trait d’union entre la personne, son entourage et les professionnels de santé (médecins traitants, psychologues, hôpitaux, services ELSA).

Je collabore régulièrement avec :

  • des centres de soins,
  • les centres hospitaliers pour les sevrages encadrés,
  • les services de santé mentale et les réseaux de prévention.

Favoriser la continuité des soins, c’est garantir une prise en charge globale et durable.

Spécificités en alcoologie

La prise en charge de l’alcool présente des particularités selon le profil, le genre et le contexte de vie.
Parmi les thématiques que j’aborde :

  • Banalisation de l’alcoolisme masculin, souvent minimisé socialement.
  • Addiction féminine, encore trop sous-évaluée : accompagnement spécifique pour les femmes.
  • Grossesse et prévention du SAF (syndrome d’alcoolisation fœtale).
  • Personnes âgées ou en situation de handicap, souvent isolées.
  • Zone grise : consommation problématique sans dépendance physique, mais aux conséquences réelles.
  •  L’alcoolisation ponctuelle importante (API), notamment chez les jeunes et appelé le Binge-drinking

Pour aller plus loin : OFDT – Observatoire Français des Drogues et Tendances Addictives

Travailler ensemble : du premier rendez-vous au sevrage

Le premier entretien : une rencontre avant tout

Le premier rendez-vous est un moment de rencontre et de confiance.
Il permet de :

  • formuler votre demande,
  • comprendre vos besoins,
  • découvrir ma manière de travailler.

C’est aussi un espace pour évaluer si vous vous sentez à l’aise et prêt à avancer.
La parole y est libre, sans jugement, dans un cadre bienveillant et confidentiel.

Un suivi co-construit et évolutif

Nous avançons ensemble, pas à pas, selon le rythme qui vous convient.
Des échanges réguliers permettent de déposer vos émotions, vos prises de conscience et d’observer votre évolution.

Je peux utiliser, selon le besoin, des médiations thérapeutiques (écriture, photo, symboles) pour soutenir la parole.

L’objectif n’est pas la perfection, mais le progrès. Chaque étape compte.

Ressources et orientation

La prise en charge en addictologie s’appuie aussi sur un réseau de soutien :

  • Ressource d’informations :  Addict’Aide, Fédération d’Addiction.
  • Numéro d’aide : 0 800 23 13 13 (Alcool Info Service et Drogues Info Service).

Je vous oriente, si besoin, vers le dispositif le plus adapté à votre situation.

FAQ - Prise en charge en addictologie et accompagnement des addictions à l’alcool

 La prise en charge en addictologie repose sur un ensemble de soins médicaux, psychologiques et sociaux pensés pour accompagner chaque patient selon sa situation, son histoire et son rythme.

L’objectif principal est de réduire les risques, de favoriser le rétablissement et de retrouver un équilibre durable sur le plan physique, psychique et émotionnel.

Voici les principales options de traitement proposées dans le cadre d’un parcours de soin personnalisé :

Le suivi médical avec un médecin addictologue

  • Il permet d’évaluer le degré de dépendance, d’identifier les besoins spécifiques du patient et de mettre en place un traitement adapté : sevrage encadré, médicaments de soutien, bilans de santé, ou prévention des rechutes.
  • Le médecin addictologue joue un rôle clé dans la coordination des soins et l’orientation vers les structures adaptées.

L’accompagnement psychothérapeutique

  • En individuel ou en groupe, il aide à comprendre les causes profondes de la dépendance, à renforcer la motivation au changement et à développer des stratégies de gestion émotionnelle.
  • Cet accompagnement est essentiel pour prévenir les rechutes et consolider la stabilité psychologique.

Le soutien social et familial

  • L’addiction impacte souvent l’entourage. Restaurer un équilibre dans la vie quotidienne passe par un travail avec la famille, le conjoint ou les proches, afin d’améliorer la communication et de reconstruire des liens sains.
  • Un accompagnement social peut également aider à stabiliser la situation professionnelle ou matérielle.

L’hospitalisation et les services spécialisés (ELSA)

  • Dans certains cas, un sevrage hospitalier encadré est recommandé pour assurer la sécurité médicale et le confort du patient.
  • Les équipes ELSA (Équipes de Liaison et de Soins en Addictologie) présentes à l’hôpital assurent la prise en charge des patients hospitalisés et la continuité du suivi après la sortie.
  • Ces sans prescription médicale.

 Reconnaître une addiction ou un trouble addictif n’est pas toujours évident, car la dépendance s’installe souvent progressivement.

Les premiers signes apparaissent dans la relation à la consommation — qu’il s’agisse d’alcool, de tabac, de médicaments, de drogues, ou encore de comportements compulsifs (jeux, écrans, achats, etc.).

Certains signaux doivent alerter :

  • une perte de contrôle sur la quantité ou la fréquence de consommation,
  • un besoin croissant pour ressentir les mêmes effets,
  • une difficulté à réduire malgré les conséquences sur la santé,
  • des symptômes physiques ou émotionnels en cas d’arrêt,
  • un isolement progressif, une irritabilité ou une anxiété accrue,
  • une perte d’intérêt pour les activités habituelles,
  • des troubles du sommeil, de l’appétit ou de la concentration.

Chez les jeunes, on observe souvent un changement de comportement, une baisse des résultats scolaires ou une modification du cercle social.

Chez les adultes, la consommation devient parfois un moyen de gérer le stress, la fatigue ou les émotions, mais finit par générer davantage de souffrance.

Ces manifestations traduisent une détresse psychique qui nécessite une écoute attentive et professionnelle.

Un entretien avec un médecin addictologue, un médecin généraliste, ou une équipe de soins en addictologie (CSAPA, service ELSA, centre hospitalier spécialisé) permet de poser un diagnostic clair et d’orienter la personne vers une prise en charge adaptée.

La prise en charge en addictologie repose sur la collaboration de plusieurs professionnels de santé.

Chaque intervenant joue un rôle complémentaire pour assurer un suivi global, alliant soins médicaux, écoute psychologique et accompagnement social.

Voici les principaux acteurs du parcours de soin :

Le médecin addictologue

  • Spécialiste des addictions à l’alcool et aux substances psychoactives, il évalue le degré de dépendance, prescrit un traitement adapté si nécessaire et oriente vers le dispositif de soins le plus approprié : CSAPA, centre hospitalier ou suivi ambulatoire.
  • Il coordonne souvent la prise en charge médicale et le plan de sevrage.

Les psychologues et thérapeutes spécialisés en addictologie

  • Ils accompagnent le patient dans la compréhension des causes profondes de sa dépendance, l’aident à développer des stratégies d’adaptation, et favorisent la reconstruction personnelle.
  • Cet accompagnement psychothérapeutique est essentiel pour prévenir les rechutes et renforcer la motivation au changement.

Les équipes hospitalières ELSA (Équipes de Liaison et de Soins en Addictologie)

  • Présentes dans de nombreux hôpitaux, elles assurent la prise en charge des patients hospitalisés pour des troubles addictifs.
  • Leur rôle est de stabiliser la situation médicale, d’organiser la continuité des soins et d’orienter vers un suivi adapté après la sortie (CSAPA, addictologue libéral, centre spécialisé).

Les CSAPA (Centres de Soins, d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie)

  • Ces structures publiques offrent un accompagnement pluridisciplinaire et confidentiel, souvent gratuit.
  • Les équipes sont composées de médecins, psychologues, infirmiers et travailleurs sociaux.
  • Elles accueillent aussi bien les patients que leurs proches, pour des entretiens individuels ou collectifs.

Les associations d’entraide et de soutien

  • Des organisations comme Alcooliques Anonymes, Vie Libre, ou la Fédération Addiction offrent un espace d’écoute, de partage et de soutien entre pairs.
  • Elles constituent souvent un complément précieux à la prise en charge médicale, en aidant les personnes à rompre l’isolement et à maintenir leur motivation. 

Le sevrage est une étape essentielle dans la prise en charge de l’addiction à l’alcool ou à d’autres substances.

Il vise à arrêter ou réduire progressivement la consommation, tout en maintenant la sécurité et le confort du patient.

Cette phase s’intègre dans un parcours de soins personnalisé, encadré par des professionnels de santé en addictologie.

Le processus se déroule en plusieurs temps :

Évaluation initiale : un bilan médical et psychologique pour comprendre les habitudes de consommation, l’état de santé et la motivation.

Préparation au sevrage : élaboration d’un plan de soin individualisé, choix du cadre (domicile, CSAPA, ou hôpital) et mise en place du suivi.

Sevrage médical : phase d’arrêt accompagnée de traitements de soutien pour gérer les symptômes de manque et éviter les complications.

Suivi post-sevrage : entretiens réguliers avec un addictologue ou un psychothérapeute, accompagnement social, groupes de parole et suivi de santé.

Dans certains cas, un sevrage hospitalier court peut être proposé, notamment dans un service ELSA ou un centre hospitalier spécialisé, afin d’assurer une transition sécurisée et un soutien continu après la sortie.